Interview Nicolas Martinez
Chers freelances. Vous n’êtes pas seuls, la preuve, nous donnons la parole régulièrement à l’un(e) d’entre vous pour qu’il(elle) fasse profiter de son expérience et de son parcours. Voici aujourd’hui le témoignage de Nicolas.
freego : Bonjour Nicolas, que fais-tu dans ta vie ?
Je suis concepteur-rédacteur freelance.
freego : Peux-tu nous expliquer comment tu en es arrivé là ?
J’ai travaillé en agences à Paris pendant 8 ans. Et puis j’en ai eu marre, alors j’ai tenté ma chance en freelance. Il se trouve que ça a plu, et que passée l’angoisse des débuts, j’ai trouvé un fonctionnement qui me correspond. On a déménagé à Nantes avec ma femme il y a 2 ans, et je suis toujours freelance depuis lors.
freego : Quels sont les 3 avantages que tu trouves à la vie de freelance ?
La possibilité de choisir ses sujets, le recul qu’apporte le fait d’être extérieur à l’agence. Et surtout la liberté.
freego : Qu’est ce qui te fait par moments regretter ta vie d’employé ?
Les liens assez forts qu’on peut tisser en agence, et qui manquent parfois quand on fréquente moins les gens.
freego : Qu’est ce qui est le plus difficile quand on est freelance ?
Le fait de devoir être irréprochable sur chaque sujet. Quand quelqu’un décroche son téléphone pour me faire travailler, c’est assez engageant.
freego : Comment as-tu connu Freego ?
Par Charlotte Toffolo (coucou Charlotte), avec qui j’ai eu une de mes premières missions de free à Nantes.
freego : Qu’est-ce que Freego t’apporte dans ton métier ?
Un accès à des formations et des informations, et une meilleure connaissance du milieu grâce aux soirées Freego (assez pratique quand on vient d’arriver de Paris et qu’on ne connaît personne).
freego : As-tu déjà consulté les fiches Freego ?
Oui, la fiche des fondamentaux à connaître, qui m’a permis d’enfin comprendre la différence entre régime fiscal, statut jurdique et régime social (si vous avez transpiré d’angoisse en lisant cette phrase, téléchargez la fiche et respirez un grand coup).
freego : Quelle est la pire phrase à entendre quand on est freelance ?
« Ouais mais toi t’as autant de vacances que tu veux ».
freego : Ton meilleur souvenir de freelance ?
Quand j’ai commencé et que je me suis acheté un minuscule secrétaire vintage sur leboncoin. J’étais fier comme un bar-tabac d’avoir mon bureau à moi. Et aussi quand je suis allé remettre ma première facture, et qu’on m’a donné mon premier chèque. J’étais super ému.
freego : Le morceau de musique qui te fait te lever le matin ?
Je crois que ce sera Second Hand News de Fleetwood Mac. Ça me donne l’impression d’être le héros d’un film américain des années 80 dans une séquence d’intro.
freego : Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Tout ce que je vois autour de moi, je crois, autant sur internet que quand je marche dans la rue.
freego : Des travaux récents dont tu es fier ?
J’ai travaillé sur l’annonce presse de l’agence Antigel, et je suis content qu’ils aient aimé l’idée. D’autant plus que la réalisation est vraiment cool.
freego : On dit que les freelances sont freelances parce qu’ils ont une vraie passion à côté : quelle est la tienne ?
J’écris. Des bêtises sur mon compte Instagram, et puis aussi une BD, pour laquelle je me bats contre moi même pour essayer de me dégager du temps pour pouvoir la faire avancer correctement.
freego : Tu comptes rester freelance longtemps ?
Tant que ça me plaira (et que j’aurai la force de courir partout).
freego : Un dicton/une devise qui t’aide dans ton métier ?
Done is better than perfect.